Le gravir en velo est une chose, en course en pied s'en est une autre. Une première pour moi dans cette ascension du ventoux, si ton objectif est de jouer avec la souffrance physique alors cette course est faite pour toi. Aucune relance pour se refaire, on est pas suffisamment préparé pour affronter le géant de Provence.
Pour cette édition, la météo n'était pas au rendez-vous. La pluie de la veille a baissé les températures mais après cette dernière le vent se lève forcément.
Avant le départ, les organisateurs nous ont prevenu au sommet des rafales à 120km sont prévues et un ressenti de -2 degré.
J'aborde les 5 premiers kilomètres avec prudence sur cette partie plus ou moins roulante et je me laisse distancer de la tête de course. J'arrive au virage st esteve, début des hostilités, 100m plus loin on nous annonce que l'arrivée aura lieu au chalet reynard pour cause les intempéries.
Les coureurs râlent car le sentiment d'inachevé va forcément être dans les pensées des participants.
Jusqu'à l'arrivée je monte à mon allure du jour et essaye de me focaliser sur le coureur de devant avec l'objectif de le dépasser. Ainsi j'ai évité d'écouter mes ressentis et l envie qui de hante de marcher.
Je passe la ligne d'arrivée en 1h30 pour 15km600 soit une vitesse de 10,4km/h.
Pour avoir échangé avec des finishers des éditions précédentes, "il y a une course dans la course, après le chalet reynard une autre épreuve commence"
Alors peut être que l an prochain je reviendrai.
Ludo.