Grande traversée des 100miles du sud

Grande traversée des 100miles du sud

Après 8 mois de préparation pour le Grand Trail de Serre Ponçon 180km et 11000D+(annulé cause covid),nous voilà inscrits sur les 100 Miles Sud de France La grande traversée d'une distance de 120km et 6150D+ avec la crainte qu'elle aussi soit annulée.
 Le 23 septembre la nouvelle tombe: course maintenue, le moral est au beau fixe. Plus qu'une semaine pour les dernières préparations du matériel. Nous prenons la route le jeudi 1 octobre à 18h00 direction les Pyrénées  Argelès-sur-Mer, lieu d'arrivée de notre course. Vendredi 2 octobre après une bonne nuit de sommeil, nous prenons le bus à 11h direction Vernet-le- Bains, lieu du départ. Récupération des dossards et attente du départ qui finalement est avancé à 15h30 vues les conditions météo annoncées.
Top départ sous la pluie pour une ascension de 1500D+ sur 10 km avec en cadeau une neige qui tombe abondamment. Le froid étant dur à supporter pour les mains, car j'avais des gants mais pas étanches donc inutiles. Je n'arrivais plus à tenir mes bâtons de course et impossible également de les plier car mes doigts étaient trop engourdis.
Nous avançons jusqu'à un refuge dans lequel nous mettons une couche supplémentaire de vêtements pour le froid (merci à Nico qui a pu dégrafer mon sac car impossible à faire pour mes doigts).Nous reprenons la course jusqu'au ravito dans lequel je suis resté près du réchaud de la soupe, à réchauffer mes doigts. Quand enfin j'ai réussi à les réchauffer, Nico me dit:" Domi, on y va sinon on va être juste pour les barrières horaires". HOREUR j'ai même pas eu le temps de manger! Nous repartons sous la neige avec un parcours très technique sur lequel la neige et le froid font que les glissades sont fréquentes et mêmes dangereuses, Eric a faillit en payer le prix. Enfin nous entamons la descente et laissons la neige derrière nous, mais la nuit arrive à grands pas et la fatigue avec. Les heures passent et le sommeil nous gagnait Christophe et moi. Mes compagnons Eric et Nico étaient moins touchés que nous. Alors pour passer le temps nous chantions de temps en temps. Le manque de sommeil étant si difficile à combattre, j'arrive à trouver du sommeil même en marchant, en fermant les yeux deux secondes. Et oui, ça fonctionne...
6h30-7h00 le jour se lève et la fatigue s'en va. 15h de course nous attendent encore, mais le moral est là et l'équipe super soudée. La journée se passe plutôt bien, à la sortie de notre dernière base de vie au Perthus, vers les 13h la chaleur se fait ressentir, mais nous tenons bon!
La nuit arrive et nous voilà à ressortir les frontales pour une seconde nuit. Les 20 derniers km ne sont pas du gâteau, car les Pyrénées sont très rocailleuses et très techniques dans les descentes.
Enfin nous apercevons les lumières de la ville et le bout de notre périple. nous effectuons le tour du port où le calme est de rigueur vue l'heure tardive. Et nous voilà sur l'avenue de la Plage et au loin le portique d'arrivée tant attendu. Main dans la main nous passons la ligne d'arrivée, fiers d'être partis et arrivés tous ensemble. Car au 50ème j'ai faillit abandonner(grosse douleur au genou),mais quand Eric te dis :"si tu abandonnes, on abandonne tous ensemble", tu te relèves, serres les dents et tu continues.
Je remercie donc mes frères de course car je suis fier d'être à leur coté que ce soit en course, comme en entraînement;
Cordialement

   BLANCHARD DOMINIQUE"

Athlétic Club - Saint-Rémy de Provence
Grande traversée des 100miles du sud

Grande traversée des 100miles du sud

Après 8 mois de préparation pour le Grand Trail de Serre Ponçon 180km et 11000D+(annulé cause covid),nous voilà inscrits sur les 100 Miles Sud de France La grande traversée d'une distance de 120km et 6150D+ avec la crainte qu'elle aussi soit annulée.
 Le 23 septembre la nouvelle tombe: course maintenue, le moral est au beau fixe. Plus qu'une semaine pour les dernières préparations du matériel. Nous prenons la route le jeudi 1 octobre à 18h00 direction les Pyrénées  Argelès-sur-Mer, lieu d'arrivée de notre course. Vendredi 2 octobre après une bonne nuit de sommeil, nous prenons le bus à 11h direction Vernet-le- Bains, lieu du départ. Récupération des dossards et attente du départ qui finalement est avancé à 15h30 vues les conditions météo annoncées.
Top départ sous la pluie pour une ascension de 1500D+ sur 10 km avec en cadeau une neige qui tombe abondamment. Le froid étant dur à supporter pour les mains, car j'avais des gants mais pas étanches donc inutiles. Je n'arrivais plus à tenir mes bâtons de course et impossible également de les plier car mes doigts étaient trop engourdis.
Nous avançons jusqu'à un refuge dans lequel nous mettons une couche supplémentaire de vêtements pour le froid (merci à Nico qui a pu dégrafer mon sac car impossible à faire pour mes doigts).Nous reprenons la course jusqu'au ravito dans lequel je suis resté près du réchaud de la soupe, à réchauffer mes doigts. Quand enfin j'ai réussi à les réchauffer, Nico me dit:" Domi, on y va sinon on va être juste pour les barrières horaires". HOREUR j'ai même pas eu le temps de manger! Nous repartons sous la neige avec un parcours très technique sur lequel la neige et le froid font que les glissades sont fréquentes et mêmes dangereuses, Eric a faillit en payer le prix. Enfin nous entamons la descente et laissons la neige derrière nous, mais la nuit arrive à grands pas et la fatigue avec. Les heures passent et le sommeil nous gagnait Christophe et moi. Mes compagnons Eric et Nico étaient moins touchés que nous. Alors pour passer le temps nous chantions de temps en temps. Le manque de sommeil étant si difficile à combattre, j'arrive à trouver du sommeil même en marchant, en fermant les yeux deux secondes. Et oui, ça fonctionne...
6h30-7h00 le jour se lève et la fatigue s'en va. 15h de course nous attendent encore, mais le moral est là et l'équipe super soudée. La journée se passe plutôt bien, à la sortie de notre dernière base de vie au Perthus, vers les 13h la chaleur se fait ressentir, mais nous tenons bon!
La nuit arrive et nous voilà à ressortir les frontales pour une seconde nuit. Les 20 derniers km ne sont pas du gâteau, car les Pyrénées sont très rocailleuses et très techniques dans les descentes.
Enfin nous apercevons les lumières de la ville et le bout de notre périple. nous effectuons le tour du port où le calme est de rigueur vue l'heure tardive. Et nous voilà sur l'avenue de la Plage et au loin le portique d'arrivée tant attendu. Main dans la main nous passons la ligne d'arrivée, fiers d'être partis et arrivés tous ensemble. Car au 50ème j'ai faillit abandonner(grosse douleur au genou),mais quand Eric te dis :"si tu abandonnes, on abandonne tous ensemble", tu te relèves, serres les dents et tu continues.
Je remercie donc mes frères de course car je suis fier d'être à leur coté que ce soit en course, comme en entraînement;
Cordialement

   BLANCHARD DOMINIQUE"